Quelles démarches effectuer avant de chercher un logement ?
Découvrir la ville
- Se rendre sur place pendant 1 à 2 jours
- Se rendre à l’office du tourisme et à la mairie pour récupérer informations et plans
- Se rendre auprès de la Structure Information Jeunesse de la ville
Se déplacer dans la ville
- Localiser les offres de logement
- S’assurer de leurs proximités avec les écoles, les écoles,...
- S’assurer de leurs dessertes par les moyens de transports (gare, bus, bateau-bus, co-voiturage, vélo)
Pour en savoir plus : Izilo - Boutique des transports et déplacements
Maison des mobilités
Galerie de l’Orientis
Arrêt "Gare d’échanges" - Cours Chazelles - 56100 Lorient
02.97.21.28.29 - contact@izilo.bzh
https://www.izilo.bzh/
Ouverture du lundi au vendredi de 8h à 18h30 et le samedi de 8h30 à 12h30 et 13h30 à 18h
Réseau Bus
Le réseau Izilo comporte 38 lignes terrestres et maritimes pour relier les 25 communes de l’agglomération.
Les Lignes du Soir circulent tous les vendredis et samedis soirs de 20h30 à 00h30, excepté les jours fériés. Elles permettent de desservir les communes de Lorient, Lanester, Ploemeur, Quéven, Locmiquélic et Port-Louis. Pour les étudiants un service de proximité est proposé les dimanches soir et les veilles de rentrée au départ de la gare.
Vélo
Afin de promouvoir le vélo comme mode de déplacement urbain, Izilo propose une offre complète de vélos en location courte et longue durée et de différentes natures (cargo, ville, pliant,..).
Covoiturage
Depuis le 1er Janvier 2024, le covoiturage vient compléter l’offre mobilité inclue dans les services d’IziLo Mobilités pour une mobilité variée, durable et économique.
Grâce à la plateforme Karos, expérimentée depuis 2021 par Lorient Agglomération, rejoignez les 4600 inscrits du territoire et partagez vos trajets quotidiens.
Toutes les personnes qui réalisent des déplacements de courte distance en origine et/ou en destination sur une des 25 communes de Lorient Agglomération sont concernées par le dispositif Karos.
Retrouvez toutes les informations sur le site IziLoTéléchargez l’appli mobile Karos sur :
– Google Play
– Apple Store
Les documents pour une visite
- une photocopie d’une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport, par exemple)
- un justificatif de domicile ( taxe d’habitation , quittance EDF, quittance de loyer )
- les trois derniers bulletins de salaire (ou deux derniers bilans pour un indépendant).
Si le locataire dispose d’un garant, les mêmes éléments doivent être apportés.
Autres justificatifs fréquemment requis :
- le dernier avis d’imposition
- une attestation de l’employeur et/ou le contrat de travail
- un RIB.
Si le candidat est étudiant, il pourra également remettre une copie de sa carte d’étudiant ou une attestation d’inscription dans une école ou université.
Que veulent dire les mots utilisés pour parler du logement ?
Le contrat de Bail
C’est le contrat de location. Signé par le locataire et le bailleur, le bail précise les droits et obligations de chacun : montant du loyer, dépôt de garantie, durée du bail…
- Le contrat de location meublée est signé pour une durée de 1 an renouvelable par tacite reconduction ou pour une durée de 9 mois sans tacite reconduction. Il faut lui annexer un état des lieux, un inventaire du mobilier et éventuellement une caution solidaire.
- Le contrat de location meublée Etudiant est signé pour une durée de 9 mois renouvelable, avec un étudiant. Il faut lui annexer un état des lieux, un inventaire du mobilier et éventuellement une caution solidaire.
- Le bail Mobilité est signé pour une durée de 1 à 10 mois, avec un locataire en situation de mobilité (étudiant, salarié en mission temporaire ou en formation professionnelle...). Il est renouvelable , une fois par avenant, dans la limite des 10 mois. Il faut lui annexer un état des lieux, un inventaire du mobilier et éventuellement une caution solidaire.
- Pour en savoir plus sur le bail en colocation, voir la rubrique "Louer seul ou en colocation".
Le loyer et son cadre
Le loyer
Le loyer est fixé librement par le propriétaire à la signature du contrat de location. Son paiement doit être effectué à la date prévue dans le contrat. L’augmentation du loyer en cours de location est en revanche réglementée.
La révision du loyer est annuelle, généralement à la date d’anniversaire de la signature du bail, elle doit être mentionnée dans ce dernier. Si la clause de révision du loyer n’apparait pas dans le contrat, le loyer reste fixe durant tout le temps de la location.
L’augmentation du loyer (sans les charges) se calcule avec l’indice de référence des loyers (IRL) de l’INSEE, elle ne peut être supérieure à l’indice.
L’indice de référence des loyers (IRL)
Si une clause du bail le prévoit, le loyer peut être révisé une fois par an, à la date indiquée au bail ou, à défaut, à la date anniversaire du bail.
L’augmentation ne peut être supérieure à la variation de l’indice de référence des loyers (IRL) publié par l’INSEE. Cet indice correspond à la moyenne, sur les douze derniers moins, de l’évolution des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers.
L’indice de référence à prendre en compte est celui du trimestre qui figure dans le bail ou, à défaut, le dernier indice publié à la date de signature du bail.
Il est à comparer, avec l’indice du même trimestre connu à la date de révision (le taux de l’augmentation du loyer est au maximum le taux de l’augmentation de l’IRL entre les deux dates).
La loi ALUR du 24 mars 2014 a modifié les modalités de révision du loyer.
Selon le dispositif instauré par la loi ALUR, le bailleur dispose d’un délai d’un an, à compter de la date prévue pour la révision, pour en faire la demande. La révision prendra effet au jour de sa demande. Passé le délai d’un an, la révision du loyer pour l’année écoulée n’est plus possible. Ce dispositif est applicable aux révisions de loyer postérieures au 27 mars 2014.
Attention : la révision annuelle du loyer ne doit pas être confondue avec l’augmentation que le propriétaire peut proposer au renouvellement du bail lorsque le loyer est manifestement sous-évalué, et la majoration du loyer en cours de bail lorsque le propriétaire a réalisé des travaux.
L’encadrement des loyers
Le dispositif d’encadrement des loyers ne concerne que les locataires qui signent un nouveau bail à partir du 1er août 2015. Le plafond des loyers est en en fonction du type de location (meublée ou non), du nombre de pièces et de l’époque de construction
Le loyer au mètre carré des logements concernés ne peut pas excéder le loyer de référence majoré de 20 %. Le logeur peut-il demander un loyer supérieur au plafond de ce dispositif d’encadrement des loyers ?
Oui, sous certaines conditions.
Le bailleur (ou propriétaire) peut ajouter au montant du loyer un "complément de loyer". Ce complément de loyer peut se justifier si le logement présente certaines caractéristiques de localisation ou de confort. Toutefois, la justification de ce complément de loyer doit être clairement stipulée dans le contrat de location.
Le dépôt de garantie
Appelée aussi "caution", c’est la somme remise au propriétaire par le locataire au moment de la signature du contrat de location. Il permet au propriétaire de se prémunir contre les dégradations occasionnées ou les loyers impayés dûs par le locataire lorsqu’il quitte le logement.
Le montant du dépôt de garantie est limité à 1 mois de loyer hors charges pour un logement vide et peut aller jusqu’à 2 mois de loyer hors charges pour un logement meublé.
Des aides existent pour financer le dépôt de garantie telle que https://locapass.actionlogement.fr/.
La restitution totale du dépôt de garantie doit se faire 1 mois après l’état des lieux de sortie du logement et la remise des clefs ou 2 mois après si des dégradations ont été constatées, leur coût étant déduit du dépôt de garantie.
En cas de difficulté pour récupérer son dépôt de garantie, il faut écrire au propriétaire une lettre recommandée avec accusé de réception lui demandant le remboursement des sommes ou les justificatifs (devis) l’autorisant à garder en partie ou la totalité du montant.
Lorsque le propriétaire effectue lui-même les travaux, il ne peut pas facturer la main d’oeuvre au locataire. Seul, le prix des matériaux sera déduit du dépôt de garantie. Informations complémentaires sur le site de l’ADIL56 : https://www.adil56.org/depot-garantie-c4.html
L’état des lieux
Voir la rubrique Je m’installe dans mon logement.
Les charges locatives
Les charges locatives
Elles s’ajoutent au paiement du loyer mensuel. Trois catégories de charges locatives :
- Les dépenses d’entretien et de petites réparations des parties communes de l’immeuble (eau, ascenseur, chauffage collectif, agent d’entretien...)
- Les consommations personnelles du locataire ( si le compteur n’est pas à son nom )
- Les taxes locatives (enlèvement des ordures ménagères...)
Les frais liés aux petites réparations et l’entretien courant sont à votre charge comme les raccords de peinture, remplacements des interrupteurs, entretien de la chaudière, changements des piles dans le détecteur de fumée… Le propriétaire a quant à lui en charge les grosses réparations du logement et de ses équipements (changement de chaudière, réfection de la toiture...).
Le logement contre services
Le "logement contre services" est une disposition, encore mal encadrée par la loi, qui permet à un propriétaire de mettre à disposition un logement gratuitement contre des services (ménage, jardinage, baby-sitting, présence auprès de personnes âgées …). C’est une sorte de contrat de travail dont le salaire est le logement gratuit. Il est donc important de bien stipuler les tâches à accomplir avec le nombre d’heures de travail …
Si le temps de travail est compris entre dix et quinze heures par semaine, le propriétaire ne peut demander en plus le paiement d’une partie du loyer. Au-delà de ce temps de travail, c’est théoriquement à la personne qui héberge de rétribuer.
Il est conseillé, avant d’entamer ce type de cohabitation, d’établir un contrat de travail. En plus de marquer clairement les conditions (nombre d’heures ou type du service), il peut définir les responsabilités en cas d’accident, simplifier vos démarches d’assurance. Il faut aussi demander une attestation de logement contre services pour la CAF.
Il faut cependant rester vigilant au regard de certaines annonces ne définissant pas clairement la nature du service demandé !
La résiliation de bail
Le préavis est d’un mois quelque soit la nature du bail.
Si, en cours de bail, le locataire ne respecte pas une ou plusieurs obligations ( non paiement des loyers, défaut d’entretien du logement, troubles de voisinage...), le bailleur peut demander en justice la résiliation du contrat de location.
Si le bail est résilié judiciairement à la suite d’un congé donné par le bailleur et si vous ne quittez pas le logement, le propriétaire peut demander en justice votre expulsion.
Trêve hivernale : Aucune expulsion ne peut intervenir entre le 1er novembre et le 15 mars sauf :
- s’il est prévu un relogement pour le locataire et sa famille
- si les locaux, menaçant ruine, font l’objet d’un arrêté de péril
- si les personnes dont l’expulsion a été ordonnée sont entrées dans les locaux par voie de fait (squatters).
La superficie : mention obligatoire du contrat de bail
Les baux conclus à compter du 28 mars 2009 doivent faire mention de la surface habitable du logement.
La surface habitable est définie comme « la surface de plancher construite, après déduction des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escaliers, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. Il n’est pas tenu compte de la superficie des combles non aménagés, caves, sous-sols, remises, garages, terrasses, loggias, balcons, séchoirs extérieurs au logement, vérandas, volumes vitrés prévus à l’article R.111-10 du CCH, locaux communs et autres dépendances des logements, ni des parties de locaux d’une hauteur inférieure à 1,80 m ».
Le DPE
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) renseigne sur la performance énergétique et climatique d’un logement ou d’un bâtiment (étiquettes A à G), en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Il sert notamment à identifier les passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE, c’est-à-dire les logements qui consomment le plus d’énergie et/ou émettent le plus de gaz à effet de serre).
Les logements avec un DPE « G » sont interdits à la location. Par ailleurs La Loi « Climat et Résilience » du 22 août 2021 interdit à compter du 24 août 2022 toute augmentation de loyer des logements du parc privé classés G au titre du DPE.
Où et comment choisir son logement ?
Trouver les offres de logement
Les résidences du CROUS
Logements réservés aux étudiants et prioritairement aux étudiants boursiers, l’attribution se fait sur critères sociaux. Les étudiants et les élèves de terminale doivent constituer un Dossier Social Etudiant (DSE) (aide financière et/ou un logement ) via le site www.messervices.etudiant.gouv.fr entre le 15 mars et le 15 mai pour la rentrée universitaire suivante. Toute la démarche est dématérialisée, à faire en ligne.
L’habitat partagé
Sur le territoire, le réseau d’accueil de jeunes 1 Toit, 2 générations permet de se loger chez un senior en contrepartie de petites services.
La résidence l’ARCHIPEL, gérée par l’association Habitat et Humanisme, à Lanester offre également la possibilité de se loger dans une résidence regroupant des logements adaptés à loyer modérés pour des personnes vieillissantes, isolées et des étudiants.
Le Logement chez un particulier
Si vous cherchez un logement chez un particulier, vide ou meublé, plusieurs sites internet disposent d’une liste de logements chez les particuliers :
- Site d’Info Jeunes Lorient dans la rubrique "les offres du BIJ"
- CROUS www.loKaviz.fr
- www.leboncoin.fr
- www.immojeune.com
- www.entreparticuliers.com
- www.paruvendu.fr
- www.seloger.com
- www.lacartedescolocs.fr
- www.roomlala.com
- www.appartager.fr
Pensez également aux groupes facebook dédiés à la location ou à la colocation sur le territoire.
Les agences immobilières sociales
Les agences immobilières sociales (AIS) font le lien entre les bailleurs privés proposant leur logement au titre du logement social et les locataires (garantie visale possible).
Les agences immobilières
Elles proposent toute l’année des offres de location et des services comme la signature du contrat de location, la réalisation de l’état des lieux, des prêts pour accéder à la location. Elles organisent les visites et rédigent le bail. Des frais sont à prévoir dans votre budget, à régler seulement si vous signez un bail.
Les agences FNAIM à Lorient (liste non exhaustive) :
- Foncia atlantique - 13-15, rue Auguste Nayel - 02.97.21.26.75
- Immobilière + - 2, rue Clairambault - 02.97.64.34.32
- Le Bec immobilier - 4, place Jules Ferry - 02.97.21.30.59
- Square habitat- Guégan immobilier - 14 bd général Leclerc - 02.97.21.93.21
Les résidences collectives
- ESPACIL : www.espacil.com
- MORBIHAN HABITAT : www.demandelogement56.fr
- Habitat Jeunes – AGORA : résidences.
- TY CAMPUS : tycampus.fr ou lorient@tycampus.fr
- Résidence Blaise Pascal
Les notaires
Les notaires peuvent proposer le même service immobilier que les agences immobilières.
Toutes les coordonnées des notaires en Bretagne et à Lorient :
Les petites annonces
On imagine que de passer de particulier à particulier permet de faire des économies...Ce n’est pas toujours le cas. En effet les particuliers ont tendance à surévaluer leurs propositions.
Soyer vigilant et bon négociateur. Faites vos calculs sur une année de location et pas seulement sur le coût de l’entrée de votre logement.
La moyenne de loyers pratiqués par quartier à Lorient pourront vous indiquer les tendances.
- Paru vendu
- Ouest-France Annonces
- Le Télégramme
- Immojeune
- PAP
- Le Bon Coin
D’autres sites internet à consulter dans la rubrique "Logement étudiant"
Les différentes formes de logement
Studio
Logement constitué d’une seule pièce qui fait office de séjour, chambre et cuisine (coin kitchenette qui peut être équipé d’un réfrigérateur, d’un évier et de plaques de cuisson). La salle de bain et les WC sont séparés. A noter l’expression "studette" employée pour indiquer une surface plus réduite.
Appartement
F (pour fonction) ou T (pour type) : C’est une différence de vocabulaire pour parler de choses identiques.
1,2,3,4 : Nombre de pièces que compte l’appartement - hors cuisine, salle de bains et WC.
- T1 ou F1 : Cuisine séparée (par une cloison) de la pièce principale + Salle de bain
- T1bis : Cuisine ouverte sur le salon + 1 pièce + Salle de bains
- T2 ou F2 : Cuisine + 2 pièces (chambre(s) ou salon ou salle à manger ou bureau ) + Salle de bains
- T3 ou F3 : Cuisine + 3 pièces (chambres ou salon ou salle à manger ou bureau) + Salle de bains
- Duplex : Appartement réparti sur 2 étages avec escalier intérieur.
Meublé ou vide
Un logement VIDE a peu ou pas de mobilier. Cela peut être un appartement, une maison, une chambre. La durée du bail d’un logement vide est de 3 ans.
Un logement MEUBLÉ est doté de mobilier en nombre et qualité suffisants pour permettre la vie courante (literie, gazinière ou plaque, réfrigérateur, vaisselle…). La durée du bail est généralement d’1 an.
Le type de logement et le type de bail déterminent la réglementation appliquée pendant la location.
Louer seul ou en colocation
En colocation, l’avantage principal est de faire des économies, donc : plus d’espace pour moins cher. La colocation est aussi un super moyen pour faire connaissance avec du monde, te faire des potes, pratiquer des activités ensemble, découvrir de nouvelles personnalités et créer une ambiance positive au quotidien. Si tu es plutôt solitaire ce n’est pas la bonne solution pour toi !
Le bail de colocation se présente sous deux formes :
– soit un contrat qui soit commun à tous les locataires (bail unique),
– soit plusieurs contrats entre chaque locataire et le bailleur (bail individuel non solidaire).
Quel que soit le format : chacun paie sa part.
La clause de solidarité
Ce type de clause (appelée de solidarité ou d’indivisibilité) figure très souvent dans le cas d’un bail unique de colocation. Elle garantit au propriétaire le paiementde son loyer et lie davantage les colocataires.
Ainsi, quand l’un des colocataires ne peut plus assumer sa part de loyer, le propriétaire peut demander aux autres de payer pour lui.
À noter : le départ d’un des colocs ne signifie pas l’arrêt immédiat de la « solidarité ». Le colocataire partant (et son garant) reste engagé par la clause de solidarité pendant 6 mois après le départ du logement, sauf si un nouveau colocataire le remplace.
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